# Introduction a gouvernance d'entreprise (corporate governance) est apparue au cours des années quatre-vingt en raison de plusieurs scandales financiers survenus dans les pays développés. En effet, l'objectif attribué à la gouvernance d'entreprise est d'étudier les systèmes qui stabilisent les pouvoirs décisionnels des managers et la relation de ces derniers avec les différentes parties prenantes de l'entreprise « stakeholders » (Charreaux, 1998). Également, plusieurs travaux de recherche ont examiné la relation entre les facteurs de gouvernance et la performance de l'entreprise visant à reformuler des recommandations en la matière, afin d'établir des mécanismes de gouvernance qui permettent d'assurer la pérennité et la performance de l'entreprise ( Au sens de Johnson et al., (2000), la faiblesse du système de gouvernance a aggravé la crise asiatique de 1997, ce qui justifie le rôle crucial du gouvernement d'entreprise pour la performance des entreprises (Godfred, 2015). Dans le même ordre d'idée, Spanos (2005) suggère que la gouvernance d'entreprise a des implications importantes sur les perspectives de croissance d'une économie, en raison des pratiques appropriées qui affaiblissent les risques pour les investisseurs, attirent les capitaux d'investissement et améliorent la performance des entreprises (Spanos, 2005). Par conséquent, en dépit de l'importance de la gouvernance pour la performance des entreprises, les travaux qui traitent la question menée au contexte des PME reste peu exploré (familiales et /ou non familiales) (Handler, 1989). Or, une minorité ont examiné la relation entre les facteurs de gouvernance et la performance des petites et moyennes entreprises (PME), et représentent en effet, empiriquement la grande majorité des entreprises familiales (Laporta, 1999 ;Faccio et Lasfer, 2000 ;Anderson et Reeb, 2003 ;Corbetta et al., 2004 ;Salloum et al., 2019). Le nombre limité des études sur l'effet des facteurs de gouvernance d'entreprise sur la performance des PME familiales est surprenant, étant donné que ces entreprises sont le pilier du développement économique dans la plupart des pays du monde. Elles occupent un rôle crucial dans le développement et la croissance, en matière de création de la richesse et d'emplois (Kenyon-Rouvinez et Ward, 2004 ;Spanos, 2005 ;Kim, 2015 ;Aku Valtakoski, Lars Witell, 2018). A cet égard, les recherches sur les PME familiales ont soulevé l'intérêt de plusieurs chercheurs de différents horizons, notamment les ressources humaines, l'économie, la sociologie et la gestion (Duncan et Moores, 2014 ;Bentebbaa, 2014 ;Colot et Croquet, 2015; Samara et Berbegal-Mirabent, 2018 ; Glowka et al., 2020 ;Sadqi et Berbou, 2020). Selon Anderson et Reeb (2003), les entreprises familiales sont des entités gérées et contrôlées par des familles fondatrices. Elles sont largement diversifiées et représentent la forme la plus répandue dans la plupart des pays du monde (Salloum et al., 2019). De plus, la relation entre la gouvernance d'entreprise et la performance peut différer entre les grandes entreprises et les PME familiales. Ceci dit que, la structure de l'actionnariat renvoie au fait qu'elles ne bénéficient aucunement d'un système détaillé de gouvernance d'entreprise. Chose que l'on trouve généralement dans les grandes entreprises (Dasilas et Papasyriopoulos, 2015). Pour fin de protéger les intérêts des actionnaires contre les détournements de la direction. Selon Uhlaner et al., (2007) les problèmes d'agence dans les PME familiales sont minimes, étant donné que leur gestion est principalement entre les mains des actionnaires. En effet, traiter la question d'une séparation entre la fonction de contrôle et de propriété sera un atout dans les PME familiales. Les acteurs qui exercent le contrôle de l'organisation détiennent généralement des actions de la firme. De cette manière, en dépit de la place qu'occupe les actionnaires, ils assurent un contrôle sur l'entreprise puisqu'ils détiennent une partie importante du capital. Selon Denis et McConnell (2003), « la structure de propriété (l'identité des actionnaires et les parts détenues par ces derniers) est un élément important de la gouvernance d'entreprise ». Par conséquent, la littérature actuelle exerce une pression sur les entreprises familiales afin d'adopter une structure de gouvernance caractérisée par une séparation rigoureuse des pouvoirs et qui met l'accent sur le contrôle et l'autonomie du conseil d'administration (Dasilas et Papasyriopoulos, 2015). De nombreux chercheurs affirment qu'une telle structure permettrait à ces entreprises d'assurer une gouvernance efficace tout en réduisant les coûts d'agences (Argandona, 2014;Bauman, 2016). A notre sens, la gouvernance des PME familiales mérite toute notre réflexion, en raison de ce qu'elle offre comme potentiel d'étude. D'ailleurs, Depret et Hamdouch (2005), « la question de la gouvernance des petites et moyennes entreprises (PME) ne doit pas être mise de côté ». Ainsi, la rareté des études qui ont examiné la relation entre les facteurs de gouvernance et la performance des PME familiales nous a incités à relancer le débat sur cette problématique. De plus, ce type d'entreprise est le plus dominant sur le marché marocain et pourtant peu étudié (Messaoudi, 2012 ;Bedouk, 2013 ;Bentebbaa, 2014 ;Lkhoyaali, 2015, Tajer et al., 2021). Ce constat nous a permis de formuler notre problématique pour ce travail de recherche ainsi : « Quelle relation entre la structure de propriété et la performance financière des PME familiales ? » Nous rappelons de prime à bord, que l'objectif de ce travail de recherche est celui d'examiner empiriquement l'effet de la structure de propriété sur la performance financière dans un contexte particulier ; celui des PME familiales, en se basant sur un échantillon de 190 PME familiale. Nous contrôlons dans un deuxième temps, les caractéristiques spécifiques de l'entreprise y compris l'âge, la taille, le chiffre d'affaires. Afin de réponde à notre problématique, nous avons structuré notre article en trois parties. Après une introduction du contexte générale et l'objectif de l'étude, la revue de littérature et les hypothèses de recherche seront par la suite exposées, elles traitent en effet la relation entre la structure de propriété et la performance de l'entreprise. Ensuite, nous présentons la méthodologie de recherche adoptée, la méthode de collecte des données, ainsi que la description de l'échantillon de notre étude. En définitive, nous exposons les résultats et les conclusions de ce travail de recherche. (Shukla, Carney et Gedajlovic, 2014 ;Hiebl, 2019). # I. # Cadre Théorique Cependant, la théorie de l'agence a été introduite pour la première fois par Berle et Means (1932) ; cette théorie explique la nécessité de séparer la fonction de propriété et de contrôle au sein de l'entreprise. De ce fait, la gouvernance de l'entreprise offre comme potentiel, une solution pour résoudre les conflits d'intérêts entre les dirigeants et les actionnaires. De ce, plusieurs chercheurs suggèrent que les mécanismes de gouvernance, notamment, le conseil d'administration, la rémunération incitative et des activités de contrôle peuvent servir leurs objectifs théoriques au sein des entreprises familiales (Anderson et Reeb, 2004 ;Moores, 2009 ;Block, 2012). Les travaux des chercheurs sur les entreprises familiales ont donné un aperçu sur le comportement, la gouvernance et le rendement des entreprises familiales à la lumière des théories de l'agence et de l'intendance, et ont élargi les limites théoriques grâce à des examens dans ce contexte spécifique (Schulze et al., 2003;Corbetta et Salvato, 2004 ;Villalonga et Amit, 2006;Shukla et al., 2014). À l'origine, les problèmes d'agence résultant de la séparation du droit de propriété et du pouvoir de contrôle n'étaient pas prévus dans les entreprises familiales en raison de l'interaction entre les intérêts de la famille et ceux de l'entreprise, ainsi que l'implication des membres de la famille dans les fonctions de gestion et de contrôle ; ce qui a donné lieu à un environnement présumé dont les intérêts sont alignés et la surveillance est inutile (Zahra, 2005 ; D'autres recherches ont introduit de nouveaux conflits d'intérêts, notamment ceux qui ont découlé de la relation entre la famille et les actionnaires minoritaires non familiaux. Ce type de coûts d'agence se produit souvent lorsque les actionnaires majoritaires abusent de leur pouvoir pour profiter des activités de l'entreprise au détriment des intérêts des actionnaires minoritaires (Villalonga et Amit, 2006 ;Ali et al., 2007 ;Chrisman et al., 2018). En somme, ces travaux de recherche ont permis de repousser les limites traditionnelles, afin d'introduire la théorie de l'agence comme un cadre pertinent d'analyse dans le contexte des entreprises familiales (Madison et al., 2015). La théorie de l'intendance quant à elle, a été développée dans sa version originelle pour étudier les situations dans lesquelles les dirigeants ne sont pas motivés par leurs objectifs personnels, mais plutôt par la maximisation de la valeur de l'entreprise. Également, cette théorie suggère que les agents considèrent que l'utilité qu'ils peuvent tirer d'un comportement proorganisationnel est plus grande que leur utilité individuelle (Davis et al., 1997). Plus particulièrement, la théorie de l'intendance montre que la satisfaction des actionnaires à l'égard de la réalisation de bonnes performances conduira par la suite à des niveaux de satisfaction plus élevés envers ses dirigeants. Par conséquent, une bonne performance de l'entreprise est considérée comme un moyen d'atteindre la satisfaction des actionnaires et des dirigeants, car les intérêts des gérants et des actionnaires sont simultanément maximisés (Davis et al., 1997). De plus, le comportement de l'intendant permet de réduire les conflits relationnels au sein de l'entreprise familiale et augmenter par conséquent le niveau de collaboration, d'harmonie et de partage des connaissances entre les employés et les membres de la famille. Ces pratiques permettent aux entreprises familiales de développer une importante source d'avantage concurrentielle par rapport à leurs homologues non familiales (Corbetta et Salvato, 2004 ;Eddleston et Kellermanns, 2007). Ainsi, l'application de la théorie de l'intendance permet de conclure que les relations au sein de l'entreprise familiale sont dominées par un altruisme réciproque et une stratégie participative (Corbetta et Salvato, 2004). En raison de leur attachement émotionnel et social à l'entreprise, les membres de la famille pratiquent l'autocontrôle et examinent attentivement les conséquences de leurs actions sur l'entreprise (Eddleston et Kellermanns 2007). Par ailleurs, certaines recherches démontrent que les deux théories diffèrent au niveau de l'ordre de causalité entre la relation de l'agence et de l'intendance. Notamment, Jaskiewicz et Klein (2007) suggèrent à ce propos que l'alignement des objectifs déclenche la gouvernance de l'intendance et qu'un mauvais alignement des objectifs donne lieu à la gouvernance des agences. Pourtant, la gouvernance de l'intendance déclenche le comportement d'intendance du dirigeant et donc que les objectifs s'alignent naturellement; la gouvernance de l'agence permet de freiner le comportement opportuniste du dirigeant afin de créer un alignement des objectifs entre les parties prenantes (Madison et al., 2015). En somme, la théorie de l'intendance apporte un nouveau éclairage quant à la manière d'aborder et de gérer les relations dans les organisations. Elle permet d'enrichir la façon d'appréhender les modes de gouvernance dans les entreprises familiales, en abordant différemment le rapport aux risques et en mettant en exergue d'autres enjeux dans les rapports entre individus, en allant bien au-delà des simples considérations économiques. Plus particulièrement, cette vision de l'entreprise familiale suppose que les intérêts des actionnaires devraient être alignés avec ceux du dirigeant, réduisant ainsi les problèmes de divergence d'intérêts, dans la mesure où l'agent va agir dans le sens du principal (Madison et al., 2015). L'analyse des deux théories montre que la gouvernance des agences et de l'intendance servent leur objectif théorique ; celui de permettre un comportement pro-organisationnel et d'améliorer les performances des entreprises familiales (Shukla, Carney et Gedajlovic, 2014 ;Hiebl, 2019). Bessire et al. (2007), considèrent la théorie de l'intendance « comme une pièce supplémentaire dans le puzzle que constitue le corpus théorique sur la gouvernance des entreprises, une approche qui complète plutôt qu'elle ne contredit la théorie de l'agence » (cité par Yota R., 2016). Bien que la littérature traite la gouvernance de l'agence et la gouvernance de l'intendance en opposition, nous constatons que les mécanismes de gouvernances des deux théories remplissent leur fonction en terme de performance des entreprises familiales. De même, l'implication de la famille a le potentiel de créer des environnements de gouvernance d'agence et d'intendance, souvent caractérisés comme étant uniques aux entreprises familiales. # II. # Revue de Littérature et Elaboration Des Hypothèses Les liens existants entre la structure de propriété et la performance étant un thème émergent plus ancien. Historiquement, Adam Smith a considéré que les entreprises à capital diffus se démarquent par le fait qu'elles sont moins performantes par rapport aux entreprises détenues par leurs propriétaires. Tandis que Karl Marx affirmait que les entreprises à capital dispersé se comportent comme les autres ou les dirigeants agissent en tant que fonctionnaires du capital (Louizi, 2013). Également, la structure de propriété est l'un des mécanismes de gouvernance pouvant affecter la performance de l'entreprise. Elle est dédiée a résoudre les conflits d'intérêts entre les dirigeants et les actionnaires et réduire par la même les coûts d'agence associés à ce genre de conflits (Ayadi, 2013 ;Bousetta, 2019). Selon Charreaux (1998), il existe de nos jours trois conceptions principales qui semblent s'affronter quant à la relation entre la structure de propriété et la performance ; « la convergence d'intérêt, l'enracinement et la neutralité ». De ce fait, nous examinons dans les prochaines grandes lignes, les différents résultats issus de la revue de littérature relative à la relation entre la structure de propriété (la propriété managériale, la concentration du capital et la nature de l'actionnariat) et la performance financière. # a) La propriété managériale Dans les entreprises managériales, la création de la valeur et l'amélioration de la performance constituent le défi majeur pour tous les dirigeants. Plusieurs recherches ont traité la nature de la relation qui existe entre la propriété managériale et la performance de l'entreprise (Jensen et Meckling, 1976 ;Brailsford, 2002 ;Kim et al., 2004 ;Bousetta, 2019). En effet, les résultats de ces études sont contrariés. Certaines études ont montré que la détention d'une grande partie du capital par le dirigeant améliore la performance de l'entreprise et soutiennent donc la thèse de convergence des intérêts de Jensen et Meckling (1976). En défendant leurs intérêts personnels, les dirigeants iront forcément à l'encontre de l'objectif traditionnel, notamment la maximisation de la richesse des actionnaires. Cela constitue l'une des raisons laquelle Jensen et Meckling (1976) soutiennent l'idée d'accorder au dirigeant une part importante des actions de l'entreprise afin de résoudre les conflits d'intérêts entre les actionnaires et le dirigeant. Dans la même optique, Kim et al. (2004), affirment l'importance particulière de la propriété managériale dans les économies émergentes en prenant en considération le degré élevé d'asymétrie de l'information entre les parties prenantes internes et externes. Ces auteurs ont constaté une relation positive entre les deux variables lorsque le dirigeant possède une part en dessous de 31 % et au-delà de (Johannisson et Huse, 2000). Chen (2005) corrobore ces résultats empiriques en examinant ainsi la relation entre la structure de propriété et la performance pour les entreprises chinoises. Les résultats de leur recherche montrent une forte relation positive entre la propriété concentrée et la performance de l'entreprise. Alors qu'en Thaïlande, Wiwattanakantung (2001) examine l'effet de la structure de propriété sur la valeur de la firme pour les entreprises non financières cotées en bourses. Son étude montre que les firmes à actionnariat concentré ont une rentabilité plus élevée par rapport à celle dont l'actionnariat est dispersé. Toutefois, les actionnaires majoritaires peuvent avoir des actions qui leur permettent de protéger leurs intérêts personnels sans affecter les autres actionnaires. Les actionnaires majoritaires ont une capacité d'avoir une relation étroite avec le manager (Denis et Mcconell, 2003). Ces actionnaires peuvent utiliser leur aptitude en vue de dégager des profits qui font diminuer la performance de l'entreprise. Selon Denis et Mcconell (2003), « l'effet de la propriété des actionnaires majoritaires sur la valeur de La question relative à la relation entre la nature de l'actionnariat et la performance de l'entreprise reste à ce jour sans réponse tranchée. Selon la théorie de l'agence, la présence des salariés dans le capital de l'entreprise permet d'aligner les intérêts des différentes parties prenantes. En effet, l'existence de l'actionnariat salarié dans une entreprise permet de réduire les coûts d'agence et favorise la collaboration entre les salariées et les actionnaires (Gamble et al., 2002). L'actionnariat salarié présente un outil pour répondre aux attentes des salariés comme étant un moyen de motivation au travail et aussi un complément de rémunération, tout en les intégrant dans l'organisation de leur l'entreprise. L'actionnariat salarié constitue tout de même, un moyen d'épargne pour l'entreprise. En distribuant une partie, de la valeur créée sous forme d'action pour leurs salariés. Plusieurs chercheurs ( Selon Autenne (2005), « l'octroi de rémunération liée à la performance de l'entreprise va inciter les travailleurs à adopter des comportements ayant un impact positif sur cette performance et donc sur le niveau de rémunération ». Cette possibilité d'offrir aux salariés une part du capital de leur entreprise constitue une reconnaissance du rôle et une compétence exercée. En devenant propriétaires (actionnaires), les salariés prouvent leur degré de confiance sur l'avenir de l'organisation. Par ailleurs, d'autres recherches se sont intéressées à l'étude de l'impact de la présence des investisseurs institutionnels et financiers sur la performance de l'entreprise (Smith, 1996 # Méthodologie et Terrain de Recherche Afin de répondre empiriquement à notre problématique de recherche, nous nous inscrivons essentiellement dans la tradition philosophique positiviste en suivant une démarche hypothéticodéductive. Cette démarche permet de soutenir un jugement sur la pertinence des hypothèses de recherche. La problématique de la recherche quant à elle, est de nature explicative causale, de ce fait, la méthode quantitative s'avère la plus appropriée. Effectivement, les recherches quantitatives déductives permettent d'établir des corrélations de mesure et de confirmer ou d'infirmer les hypothèses du modèle de recherche fixé préalablement, à partir de calcul des faits et d'observations fiables avec une faible marge d'erreur (Hlady Rispal, 2002). Pour ce faire, une enquête par questionnaire a été menée auprès des PME familiales qui feront l'objet de notre recherche. Ce qui nous a permis de construire un échantillon de 190 observations. Les données recueillies auprès de nos répondants seront traitées par la méthode des moindres carrée ordinaire (régression multiple) à l'aide du logiciel SPSS, afin de tester les hypothèses de notre modèle de recherche. ROA: mesure l'efficacité de la direction dans l'utilisation des actifs. ROE: mesure l'efficacité avec laquelle l'entreprise utilise les fonds investis par les actionnaires # ? Les variables de contrôle Afin de réduire la probabilité de biais de variables omises, nous incluons un certain nombre de variables de contrôle. Selon Bartov et al. (2007), l'absence de contrôle des variables pourrait conduire à un rejet erroné d'une hypothèse alors qu'elle devrait en fait être acceptée. Plus précisément, nous avons retenu les variables de contrôles utilisées dans des travaux empiriques antérieurs (Sahut et # Source: les auteurs Le tableau 1 présente des statistiques descriptives pour les variables de la performance financière et de la structure de propriété pour notre échantillon de l'étude. En effet, la performance moyenne mesurée par le rendement des actifs pour l'ensemble des PME familiales étudié est de 1,92 %. De même, pour le rendement des capitaux propres qui s'élève en moyen à 2,24 %. Ces résultats soutiennent l'argument selon lequel les entreprises familiales sont plus rentables (Burkart, 2003 ;Maury, 2006). Quant à la structure de propriété, les résultats montrent que les dirigeants des PME familiales de notre échantillon détiennent en moyenne plus de 50 % du capital de leur entreprise. Aussi, nous remarquons que la structure de l'actionnariat des PME familial contient en moyenne 3 actionnaires, dont le principal actionnaire détient en moyenne plus de 60 % du capital, ce qui confirme la forte concentration de l'actionnariat des PME familiales. Également, nous constatons la présence des actionnaires externes à la famille avec une participation qui s'élève en moyenne à moins de 20 %. # IV. Analyse Empirique et Discussion des Résultats a) Analyse de corrélation Les résultats des coefficients de corrélation de Pearson sont présentés dans le tableau 2 pour toutes les variables incluses dans l'étude et indiquent une corrélation positive et fortement significative entre la proportion du capital détenu par le premier actionnaire et la propriété managériale au sein de 1 %. Ils indiquent également une corrélation négative et significative entre la proportion du capital détenu par le deuxième et le troisième actionnaire et la propriété managériale. Ensuite, la corrélation entre la présence des actionnaires externes à la famille et la propriété managériale est négative et fortement significative, tandis qu'elle est positive et significative avec la proportion du capital détenue par le deuxième et le troisième actionnaire au seuil de 1 %. En dernier lieu, les corrélations entre les variables de contrôle suggèrent également que la multicolinéarité ne devrait pas causer de problème dans l'analyse de la régression multiple, car les valeurs des coefficients de corrélation sont faibles. Selon Kervin (1992), des problèmes sérieux de multicolinéarité commencent généralement à s'observer dans le cas où le coefficient de corrélation dépasse la limite de 0,70. Tableau # Conclusion L'objectif de ce travail de recherche est d'examiner la contribution de certaines variables de gouvernance interne, plus précisément la structure de propriété sur la performance financière des PME familiales. L'étude est basée sur une analyse de régression multiple sur les données recueillies auprès de 190 PME familiales marocaines. Les résultats de nos deux modèles de régressions linéaires multiples ont montré l'absence de relation significative entre la structure de propriété et la performance financière des PME familiales. Ce résultat corrobore la thèse de la neutralité développée par Demsetz (1983), qui affirme l'absence de relation significative entre la structure de propriété d'une entreprise et ses performances. Cette étude a produit un certain nombre de résultats et contributions au flux de recherche en cours Dans une autre perspective, notre contribution présente quelques limites en raison du contexte spécifique de l'entreprise familiale. D'abord, le modèle conceptuel proposé néglige d'autres mécanismes qui sont liés à la fois aux caractéristiques de l'entreprise, notamment le fonctionnement, la confiance et la culture de l'entreprise familiale du conseil d'administration et aux caractéristiques du dirigeant, tel que l'âge, la formation, l'expérience et l'ancienneté. Ces différentes caractéristiques peuvent avoir un effet sur la performance de l'entreprise familiale. Également, l'utilisation des ratios comptables classiques ignore certaines variables clés de performance, telle que la satisfaction des employés ou des clients et qui peuvent être très importantes pour déterminer la performance future d'une entreprise. Comme tout travail de recherche, le nôtre aussi est confronté aux problèmes potentiels d'endogénéité qui peuvent affecter de manière significative les résultats empiriques. Ces problèmes se présentent généralement en trois manières à savoir; la corrélation avec le terme d'erreur, le biais de la variable omise et la simultanéité. En effet, le problème d'endogénéité de la simultanéité est le plus courant dans la recherche sur la gouvernance d'entreprise (Mina et al., 2013). À l'issue de ses limites, notre travail de recherche ouvre la voie vers des recherches futures. Notre travail de recherche peut être complété par un enrichissement du modèle conceptuel des mécanismes de gouvernance en introduisant d'autres spécificités contextuelles de l'entreprise familiales marocaines et à sa structure de l'actionnariat. D'autres recherches ultérieures peuvent accroître l'étude sur l'effet des mécanismes de gouvernance sur la performance en introduisant d'autres variables telles que la satisfaction des actionnaires et des clients. Finalement, nous proposons dans les recherches futures de s'intéresser à d'autres mécanismes de gouvernance permettant à la foi de limiter la dénaturation du caractère familiale et de protéger les intérêts de la famille. H1: la propriété managériale aurait un effet positif sur laperformance financière des PME familiales.H2: Il existe une relation non linéaire entre la propriétémanagériale et la performance financière des PMEfamiliales.b) La concentration de l'actionnariatLa concentration du capital est un élémentindispensable pour que les actionnaires exercent uncontrôle pertinent et efficace sur leur dirigeant (Jensen,1990 ; Bethel, 1993 ; Agrawal, et Knoeber 1996 ; Bethelet al., 1998 ; Gorton et Schmid, 2000 ; Boubaker et ElVolume XXII Issue II Version IHoucine, 2013). Pour résoudre les conflits d'intérêts entre les différentes parties prenantes dans une organisation et principalement entre les actionnaires et les managers, Shleifer et Vishny (1997) proposent deux sortes de solutions. La première consiste à faire recours aux textes juridiques pour protéger les actionnaires et les dirigeants, alors que la deuxième réside dans la concentration de l'actionnariat dans une seule main (une seule famille). Cependant, les auteurs recommandent la seconde solution puisque la premièreest insuffisante pour protéger les investisseurs.La concentration de l'actionnariat permet doncde soutenir le contrôle exercé par les actionnaires surles dirigeants dans le cas où l'entreprise réalise defaibles performances. En plus, les actionnairesmajoritaires ont le pouvoir de contrôler les dirigeantsafin qu'ils prennent de bonnes décisions et parconséquent augmenter la valeur de l'entreprise. Cettesituation illustre alors les avantages de l'actionnariatconcentré (Tajer et al., 2021). Et comme Denis etMcconnell (2003) l'avaient montré, la concentration del'actionnariat constitue une meilleure solution pourrésoudre les problèmes de divergences d'intérêts entreles dirigeants et les actionnaires, principalement dansun système où la protection des actionnairesminoritaires est faible (Estley et Megginson, 2003, Tajeret al., 2021).Les résultats des études empiriques menéessur la relation entre la concentration du capital et laperformance (Shleifer et Vishny 1986; Anderson etJayaraman, 1992 ; Shivdasani, 1993; Bethel etLiebeskind, 1993; Kang et Shivdasani, 1999 ; Agrawal etKnoeber, 1996;4( ) c) La nature de l'actionnariat6Volume XXII Issue II Version I)( financières non bancaire impacte positivement laperformance des entreprises. Aussi, Bianco et Casavola(1999) ont affirmé que la fraction du capital détenue parles institutions financières dans les petites entreprisescontrôlées par des actionnaires individuels impactepositivement le rendement des investissements.En revanche, Mcconnell et Servaes (1990)amènent une étude sur un échantillon des entreprisesaméricaines. Ces auteurs ont constaté l'existence d'unerelation positive entre la présence des institutionsfinancières et la performance des entreprises. Demême, Morck et al., (1998) constatent que dans lesfirmes non performantes, les banques détiennent unefraction du capital faible. Ce résultat est dû au nombre important des banques qui sont à la fois créanciers et actionnaires (Morck et al., 1998). Cependant, les actionnaires institutionnels ouYear 2022financiers disposent des ressources distinctives, leur permettant de contrôler l'entreprise à un coût plus faible7III.par rapport aux autres propriétaires de l'entreprise. Ils détiennent une meilleure connaissance de l'information grâce aux nombres importants des investissements qu'ils réalisent, ce qui implique une maîtrise des performances des entreprises du marché. De plus, une concentration de propriété dans la main des investisseurs étrangers augmente la performance de l'entreprise (Christiane Bughin et Carole Monaco, 2015). En raison de leur structure spécifique du capital, caractérisée par la faible participation d'autres formes d'actionnariat. Nous nous sommes intéressés dans cette étude à montrer l'effet de la proportion des Figure N° 1: le modèle de recherche) Volume XXII Issue II Version Iactionnaires externes à la famille sur la performance( E; Morck et al., 1998 ; Sahut et Gharbi, 2010 ; Frederec Hanin, 2012 ; Bughin et Monaco, 2015). En effet, Smith (1996), montre que la présence des actionnaires financiers et institutionnels impacte favorablement la valeur de lafinancière des PME familiales. Et comme Yermack (1996) l'avait déjà montré, « la nature simple des activités des PME familiales suggère que leur performance peut impacter par la proportion des actionnaires ». Notre quatrième hypothèse est donc la suivante : H4: la présence des actionnaires externes à la famille aurait un effet positif sur la performance financière des PME familiales. En somme, le modèle suivant résume les différentes hypothèses issues de notre revue de littérature:Global Journal of Human Social Science -firme. Ces actionnaires particuliers peuvent investir dansle contrôle de l'organisation afin de maintenir larentabilité de leurs investissements. Dans ce sens, Kanget Shivdasani (1999) ont montré que les entreprisesaffiliées à une banque commerciale ont plus davantageà recruter de nouveaux dirigeants pour remplacer lesdirigeants moins performants.De la part de Duggal et Millar (1999), cesauteurs suggèrent que la présence des institutions© 2022 Global Journals et 175 millions de Dhs et un effectif permanent de 10 àvariables relatives au fonctionnement du conseilLa structure de propriété 200 salariés » (Maroc PME, HCP, 2019). La nature de l'actionnariat La concentration du capital La propriété managériale b) Spécificité du modèle de régression Afin d'évaluer la relation entre les variables relatives aux pratiques de la gouvernance et la performance financière des PME familiales marocaines, nous utiliserons la méthode des moindres carrés ordinaires (MCO). À cet égard, nous avons procédé à des régressions de la performance financière sur les d'administration. Avec : H1 / H2Performance financière des entreprises ROA -ROEPerf : la performance financière mesurée par ROA et ROESTR : les variables relatives à la structure de propriétéContr : les variables de contrôle.La taille de l'entrepriseCte : la constate du modèle. ? 1 et ? 2 : les paramètres inconnus (à estimer) du modèle.Le chiffre d'affaires L'âge de l'entrepriseµ : terme aléatoire (terme résiduel).Variable explicative c) Choix des indicateurs de mesureVariable à expliquer nombre total des actionnaires de l'entreprise. En dernier Variables de contrôle? La structure de propriétélieu, nous avons retenu la variable (NAT-ACT) quiDans le cadre de ce travail de recherche, nousmesure le pourcentage du capital détenu par lesavons retenu les variables suivantes pour la structure demembres externes à la famille.propriété des PME familiales. De ce fait, nous avons? La performance financièresélectionné 3 variables. D'abord, nous avons retenu la variable (DIR-K) afin de mesurer le pourcentage du capital détenu par le dirigeant. Ensuite, nous avons retenu 5 items pour définir la concentration du capital, à savoir (ACT1), (ACT2) et (ACT3) qui mesurent le pourcentage du capital détenu par le premier, le deuxième et le troisième actionnaire. (ACT123) et capital détenu par les trois premiers actionnaires et le (ACT-T) mesurent respectivement le pourcentage duEn raison du caractère non cotée (non boursier) familiales. Une majorité des études mondiales dans le de notre échantillon, nous avons retenu les indicateurs domaine n'incluent pas le Maroc (Bentebbaa S., comptables classique pour mesurer la performance Abdoune R., Louitri A. et Pacitto J., 2014). Ceci peut financière, notamment le rendement des actifs (ROA) et s'expliqué par l'absence d'une implantation soit d'une le rendement des capitaux propres (ROE). En effet, ces grande association ou d'un réseau des entreprises indicateurs nous ont permis de mesurer clairement familiales dans le royaume. comment une entreprise utilise ces capitaux (Florentine, De ce fait, nous avons collecté toute une base notamment les adresses électroniques et les numéros de données qui contient un ensemble d'informations, 2019).de téléphone, sur la base des données publiées parla société Inforisk 1sur le site www.charika.ma. Lesdonnées recueillies nous ont permis de conduire notreenquête par questionnaire administré électroniquement(par email) aux PME qui feront partie de notre base dedonnées.De même, nous avons utilisé notre réseau decontacts, afin de sélectionner les participants à noteenquête. Compte tenu du critère familial, nous avonsmis des questions de filtrage au niveau du questionnaireafin de distinguer les PME familiales et non familiales,pour écarter ces dernières (PME non familiales) par lasuite. À cet égard, « La PME familiale est toute entreprisedont le capital est détenu majoritairement ouintégralement par la famille, avec la participation activedes membres de la famille dans l'équipe dirigeante. Etqui réalise également un chiffre d'affaires annuel entre 3a) La sélection des PME familiales : objet de notrerechercheDans le contexte marocain, jusqu'à présent, iln'existe pas de statistiques officielles sur les entreprises1 TAILL-ESE AGE-ESE R² R² Ajusté F value N : 190 Signification au seuil de 5 % b) Les variables du,215 ,0960,575 0,561 41,472 ROA3,299 1,800,123 ,0602,114 1,265 Source: les auteurs 0,504 0,488 31,140 ROEmodèle Comme cela a été prévu dans la littérature, les Les coefficientsT-stat PME familiales. Tandis que, la fraction du capital détenu Les coefficients T-statConstante résultats dans le tableau 4 montrent que les coefficients -,105-,257 par le deuxième et le troisième actionnaire semble avoir ,172 ,474DIR-K de DIR-K, DIR-K² et DIR-K 3 ont des signes ,1322,750 un impact négatif et non significatif sur la performance ,120 2,843ACT1 respectivement ; positif, négatif et positif. Ce qui nous ,0621,086 financière. Contrairement à plusieurs études qui -,046 -,908Volume XXII Issue II Version I 12ACT3 confirme l'existence d'une relation non linéaire entre la -,027 NAT-ACT ,144 propriété managériale et la performance financière des CA ,590 PME familiales de notre échantillon. Ce résultat rejoint TAILL-ESE ,226 les travaux de plusieurs auteurs, qui ont confirmé AGE-ESE ,076 l'existence d'une relation non linéaire entre la propriété R² R² Ajusté F value 0,575 0,556 30,607 N : 190 Signification au seuil de 5 % D'après le tableau de régression par la méthode des moindres carrés ordinaires, R 2 ajusté = 55,60 % au seuil de 5 %, indiquent l'existence d'une relation statistiquement significative entre la structure de propriété et la performance financière des PME familiales. Donc, le modèle apparait globalement pertinent. Pour ce qui est de la significativité individuelle 1999, Sheu et Yang, 2005 ; Louizi A., 2011). Au regard de ces résultats, nous pouvons confirmer nos hypothèses de départ H1 et H2. Ensuite, les résultats obtenus montrent l'association positive et non significative entre le pourcentage du capital détenu par le principal actionnaire (ACT1) et la performance financière des Tableau N°5: La régression liant le nombre d'actionnaires et la performance financière -,205 ,061 avancent que la concentration du capital entre les mains ,526 1,234 ,074 d'un seul actionnaire majoritaire impacte positivement la ,721 9,520 ,472 performance financière des PME familiales (Shleifer et 8,615 3,410 ,130 Vishny 1986; Agrawal et Knoeber, 1996 ; Denis et al, 2,222 1,389 ,038 1997 ; Gorton et Schmid, 2000). Notre étude montre ,797 0,513 23,958 Source: les auteurs financière. Cette stratégie de détention d'une part importante du capital permet au dirigeant d'exercer une influence sur la gouvernance de l'entreprise. Il peut aussi adopter une stratégie d'enracinement en anesthésiant les mécanismes de gouvernance et le contrôle afin de répondre à ses propres objectifs au détriment de l'intérêt général de la famille (ou les actionnaires) ; cette stratégie d'enracinement traduit la la performance financière ce résultat est conforme à celui de Agrawal et Knoeber (1996), Gadhoum et Zeghal (2000) et Holderness (2003). Également nous avons procédé à une autre régression entre le nombre total des actionnaires, et la performance financière. Les résultats sont présentés dans le tableau suivant: Les variables du modèle ROA ROE Les coefficients T-stat Les coefficients T-stat 0,492 managériale et la performance financière dans différents contextes (Short et Keasey, 1999 ; Kang & Shivdasani, l'absence de relation significative entre la concentration du capital entre les mains d'un seul actionnaire etVolume XXII Issue II Version I ) 11(des variables, la propriété managériale mesurée par la Constante ,219volonté du dirigeant à conserver le pouvoir et le contrôle 1,380 ,387 2,696(DIR-K part du capital détenu par le dirigeant a un effet positif et ACT1 significatif sur la performance financière au seuil de 5%. sur l'entreprise dans ses propres mains. ACT2 ACT3 NAT-ACT TAILL-ACT-T -,060 -1,543 -,040 -1,125 La nature de la relation entre la propriété AGE-CA ESE ESE Ce résultat corrobore la thèse de la convergence managériale et la performance financière des PME CA ,589 9,583 ,484 8,710DIR-K ACT1 d'intérêts soutenue par Jensen et Meckling (1976). Corrélation de Pearson 1 Sig. (bilatérale) Corrélation de Pearson Selon ces auteurs, la détention d'une part importante TAILL-ESE ,236 ,496 ** Sig. (bilatérale) des actions par le dirigeant permet de résoudre les AGE-ESE ,102 ,000 ACT2 Corrélation de Pearson -,377 ** -,485 ** familiales marocaines quant à elle, a été adapté au 3,645 ,128 2,181 modèle de forme cubique de Short H. & Keasey K. 1 (1999) : 1,890 ,084 1,727 1 Sig. (bilatérale) ,000 ,000 ACT3 Corrélation de Pearson -,295 ** -,414 ** ,327 ** 1 Sig. (bilatérale) ,000 ,000 ,000 NAT-ACT Corrélation de Pearson -,302 ** -,342 ** ,279 ** ,533 ** 1 Sig. (bilatérale) ,000 ,000 ,000 CA Corrélation de Pearson ,060 -,101 ,068 ,105 ,114 Sig. (bilatérale) ,409 ,166 ,350 ,150 TAILL-ESE Corrélation de Pearson ,069 -,030 ,088 ,142 ,169 * ,569 * * Sig. (bilatérale) ,347 ,678 ,228 ,050 ,020 AGE-ESE Corrélation de Pearson ,115 -,077 -,064 ,142 ,159 * ,354 * * ,482 ** 1 Sig. (bilatérale) ,114 ,294 ,379 ,050 ,028 ,000 ,000 Les variables du modèle ROA Les coefficients T-stat Les coefficients Constante -,997 -1,230 -,240 -,331 l'absence de relation entre la dispersion du capital et la dirigeants et leurs actionnaires, et par conséquent T-stat familiales. Ce résultat rejoint notre constat de départ sur d'agence engendrés par les conflits d'intérêts entre les ROE actionnaires et la performance financière des PME l'actionnariat concentré permet de diminuer les coûts ,000 dispersion du capital entre les mains de plusieurs de Denis et Mcconnell (2003), selon les auteurs, Tableau N° 4: Les résultats relatifs à la propriété managériale négative et non significative au seuil de 5%, entre la PME familiales. Ce qui est consistant avec les travaux 1 capital détenu par le dirigeant et la performance présentés dans le tableau suivant: semble être négatif, et témoigne une association dispersion du capital et la performance financière des ,117 d'une relation positive et significative entre la fraction du signes ; positif, négatif et positif. Les résultats sont Le coefficient de régression de l'équation même l'absence d'une relation significative entre la 1 confirmé par Kim et al., (2004), en constatant l'existence DIR-K² et DIR-K 3 doivent avoir respectivement les ,000 conflits d'intérêts entre les dirigeants et les actionnaires. De même ce résultat confirme le constat de Anderson et Reeb (2003) qui stipule que les coûts d'agence dans les entreprises familiales résultant de la séparation du droit de propriété et du pouvoir de contrôle sont réduits. Dans le même ordre d'idée, ce résultat a été Keasey K. (1999), estiment que les variables DIR-K, Signification au seuil de 5 % carrée, et le cube détenu par le dirigeant. Short H. & N : 190 représentent respectivement, la fraction des actions F value 61,607 43,645 Les variables DIR-K, DIR-K² et DIR-K 3 R² R² Ajusté 0,570 0,561 0,484 0,473 V.DIR-K performance financière.N190 1,577190190 l'amélioration de la performance des entreprises 190 190 190 190 190 1,585 ,376 ,423DIR-K² En somme, les résultats de notre étude -,615-1,710 (Ducassy et Montandreau, 2015). -,088 -,275DIR-K 3 concernant l'effet de la concentration du capital sur la ,0701,799,009 De plus, ce résultat montre que la concentration ,249CA performance financière montrent la complexité, voire ,5839,455 de l'actionnariat entre les mains de la famille, permet ,475 8,630© 2022 Global JournalsPERF * Firm performance and mechanisms to control agency problems between managers and shareholders AAgrawal CRKnoeber Journal of financial and quantitative analysis 31 3 1996 * « Service capabilities and servitized SME performance: contingency on firm age AkuValtakoski LarsWitell 10.1108/IJOPM-06-2016-0328 International Journal of Operations & Production Management 2018 Permanent link to this * Corporate disclosures by family firms AAli TYChen SRadhakrishnan Journal of accounting and economics 44 1-2 2007 * « Founding family ownership and firm performance: evidence from the SetP 500 RAnderson DEt Reeb The Journal of Finance 58 2003 * « The elephant in the room AArgandona IESE Insight 21 4 2014 * Analyse économique du droit de l'actionnariat salarié: apports et limites des approches contractualiste, néo-institutionnaliste et comparativiste de la gouvernance d'entreprise AAutenne 2005 Bruylant * « Mécanismes de gouvernance et qualité de l'audit externe: le cas français », La revue gestion et organisation WMAyadi 2013 5 * EBartov PMohanram DNissim 2007 * Strangers at our door ZBauman 2016 Polity Press Cambridge * « La Succession dans les PME familiales marocaines Bedouk minialai C. 2013. 2013 Thèse de doctorat Une approche par le système familial. soutenue le 11 décembre * Is board size an independent corporate governance mechanism SBeiner WDrobetz FSchmid HZimmermann Kyklos 57 3 2004 * SBentebbaa RAbdoune ALouitri JPacitto La pérennité des entreprises familiales : une affaire de valeur ? Essai de contextualisation sur le cas marocain 2014. 2014 * PGBerger EOfek DLYermack Managerial entrenchment and capital structure decisions 1997 52 * ABerle GMeans The Modern Corporation and Private Property Harcourt; New York 1932 * DBessire CChatelin SOnnée 2007. May * Qu'est-Ce Qu'une Bonne Gouvernance «COMPTABILITE ET ENVIRONNEMENT» (pp. CD-Rom * SBhagat BBlack MBlair Relational Investing And Firm Performance 2004 27 * Italian corporate governance : Effects on financial structure and firm performance MBianco PCasavola European Economic Review 43 4-6 1999 * Does corporate governance predict firms' market values? Evidence from Korea BSBlack HJang WKim Economics, and Organization 22 2 2006 The Journal of Law * « R&D investments in family and founder firms: An agency perspective JHBlock Journal of Business Venturing 27 2012 * La structure de propriété et la politique de rachat d'actions en France ABoubaker REl Houcine La Revue Gestion et Organisation 5 2 2013 * L'impact des mécanismes de gouvernance sur la performance des entreprises marocaines cotées MBousetta IJBTSR International Journal of Year 2019. 2022 * Corporate Governance and Financial Performance: The Family SMEs a Special Case Business and 10.5281/zenodo.3570951 Technology Studies and Research 1 2 pages * On the relation between ownership structure and capital structure TJBrailsford BROliver SLPua Accounting & Finance 42 1 2002 * « Should the CEO also be chair of the board? An empirical examination of family-controlled public firms MBraun ASharma Family Business Review 20 2 2007 * Institutional holding in Belgian small caps: influence on performance CBughin AFinet CMonaco International Advances in Economic Research 21 1 2015 * Family firms. The journal of finance MBurkart FPanunzi AShleifer 2003 58 * GCharreaux PEt Desbrières « Gouvernance des entreprises : valeur partenariale contre valeur actionnariale 1998 1 * « Executive Compensation Contracts of Family Firms TChen AliCité Par 2005. 2007 University of Texas at Dallas Working Paper * Governance mechanisms and family firms JJChrisman HChua ILe Breton-Miller Miller Steier 10.1177/10422587 2018 * Changement entrepreneurial et structure financière: le cas des transmissions d'entreprises familiales. La Revue des Sciences de Gestion OColot MCroquet 2015 271 * « The board of directors in family firms: One size fit all? GCorbetta CASalvato Family Business Review 17 2 2004 * « Corporate governance, credit ratings and the capital structure of Greek SME and large listed firms ADasilas NPapasyriopoulos Small Business Economics 45 1 2015 * Toward a stewardship theory of management JHDavis FDSchoorman LDonaldson Academy of Management Review 22 1 1997 * Corporate Boards in OECD Countries: size, composition, functioning and effectiveness PDe Andres VAzofra FLopez Corporate Governance: An International Review 13 2005 * Ownership structure and firm value: New evidence from Spain ADe Miguel JPindado CDe La Torre Strategic Management Journal 25 12 2004 * « The Structure of Corporate Ownership: Causes and Consequences HDemsetz KLehn Journal of Political Economy 93 1985 * Ownership structure and corporate performance HDemsetz BVillalonga Journal of corporate finance 7 3 2001 * HDemsetz The Structure of Ownership and the Theory of the Firm » 1983 25 * « International Corporate Governance », ECGI -Working Paper n°05, in LOUIZI A. « les déterminants d'une bonne gouvernance et la performance des entreprises Francaise : études empiriques DKDenis JJMcconnell 2003. 2011 * « Gouvernement d'entreprise et performance », in « Gouvernement d'entreprise, enjeux managériaux, comptables et financiers », DeBoeck MHDepret AEt Hamdouch 2005. 2005 269 pages * Les actionnaires salariés PDesbrières Revue française de gestion 5 2002 * « Corporate social performance, ownership structure, and corporate governance in France IDucassy SMontandrau Research in International Business and Finance 34 2015 * Institutional ownership and firm performance: The case of bidder returns RDuggal JAMillar Journal of Corporate Finance 5 2 1999 * Destructive and productive family relationships: A stewardship theory perspective KAEddleston FWKellermanns Journal of Business Venturing 22 4 2007 * « Separation of Ownership from Control: An Analysis of Ultimate Ownership in Western Europe MFaccio &Lasfer H P 2000 The Chinese University of Hong Kong * « l'analyse des investisseurs institutionnels et la régulation de la finance : cadre d'analyse commonsein », cahiers d'économie politique N°62 HFrederec 2012. 2012 * Demystifying the illusion of the positive effects of ownership concentration on corporate performance YGadhoum DZéghal 2000 * JGamble Management commitment to innovation and esop stock concentration 2002. 2000 15 * « Enterprise risk management in small and medium family enterprises: the role of family involvement and CEO tenure GGlowka Kallmünzer AZehrer International Entrepreneurship and Management Journal 2020 * Corporate governance and performance of UK listed small and medium enterprises VenancioGodfred Adjappong Afrifa Tauringana Corporate Governance 15 2015 Iss 5 pp * Universal banking and the performance of German firms GGorton FASchmid Journal of Financial Economics 58 1-2 2000 * WCHandler Methodological issues and considerations in studying family businesses 1989 2 * Enterprise risk management in family firms: evidence from Austria and Germany MR WHiebl CDuller HNeubauer The Journal of Risk Finance 20 2019 * Understanding the determinants of managerial ownership and the link between ownership and performance HubbardHimmelberg DPalia Journal of financial economics 53 3 1999 * « A Survey of Blockholders and Corporate Control CGHolderness Policy Review 9 2003 * The relationship between managerial ownership and firm performance in high R&D firms YTHuimin & Mak Journal of Corporate Finance 8 4 2002. October Elsevier * The impact of goal alignment on board composition and board size in family businesses PJaskiewicz SKlein Journal of Business research 60 10 2007 * Recruiting outside board members in the small family business: An ideological challenge BJohannisson MHuse 2000 * Entrepreneurship & Regional Development 12 4 * SJohnson RLa Porta FLopez-De-Silanes AShleifer Tunneling. American economic review 90 2 2000 * Alternative mechanisms for corporate governance in Japan: An analysis of independent and bank-affiliated firms JKKang AShivdasani Pacific-Basin Finance Journal 7 1 1999 * DKenyon-Rouvinez JWard Les entreprises familiales, Presses Universitaires de France (PUF) Paris 2004 127 * JBKervin Methods for busieness research New York Harpet Collins 1992 * « Revisiting the relationship between financial and environmental performance: Does Granger causality matter? KKim Journal of Applied Business Research 31 5 2015 * « Ownership and operating performance in an emerging market: evidence from Thai IPO firms KAKim PKitsabunnarat JRNofsinger Journal of Corporate Finance 10 2004 * Research Evidence on the Prevalence and Effects of Employee Ownership DKruse Journal of Employee Ownership, Law and Finance 14 4 2002 * Employee ownership: an unstable form or a stabilizing force DLKruse MMBlair JBlasi 2000 Available at SSRN 142146 * Corporate ownership around the world. The journal of finance LaPorta RLopez-De-Silanes FShleifer A 1999 54 * Ownership Structure in Greece: Impact of Corporate Governance TLazarides EDrimpetas KDimitrios Journal of Corporate Governance 8 2009 * BLkhoyaali Prévisions et contrôle de gestion dans l'entreprise : quels renseignements pour la PME marocaines thèse de doctorat en science de gestion soutenue publiquement en 2015. 2015 * « les déterminants d'une bonne gouvernance et la performance des entreprises Francaise : études empiriques ALouizi 2011. 20110 * « L'effet de la structure de l'actionnariat sur la performance financière des entreprises: Cas des entreprises marocaines cotées ALoulid TEl Khou International Journal of Management Sciences 3 3 2020. Aug. 2020 * Effets de la structure de propriété sur la performance des entreprises tunisiennes. La Revue des Sciences de Gestion WMadani WKhlif 2010 * « Viewing family firm behavior and governance through the lens of agency and stewardship theories KMadison DTHolt FWKellermanns ALRanft Family Business Review 1 29 2015 * Family ownership and firm performance: Empirical evidence from Western European corporations BMaury Journal of corporate finance 12 2 2006 * Additional evidence on equity ownership and corporate value JJMcconnell HServaes Journal of Financial economics 27 2 1990 * « Contribution à l'étude des comportements des investissement des PME familiales au maroc: cas de la région de Souss-Massa Daraa », thèse de doctorat en science de gestion soutenue publiquement en AMessaoudi 2012. 2012 * Minguez-Vera Et Martin-Udego « Does Ownership Structure Affect Value ? A Panel Data Analysis from the Spanish Market 2007 16 * Paradigms and theory building in the domain of business families KMoores Family Business Review 22 2009 * RMorck BYYeung Why firms diversify: Internalization vs. agency behavior. Agency Behavior 1998. March 25. 1998 * « Management Ownership and Market Valuation » RMorck AShleifer RWVishny Journal of Financial Economics 20 1998. 2022 * Corporate Governance and Financial Performance: The Family SMEs a Special Case 80 ANicolas CVirgile HXavier 2016 * gouvernance et performance de la firme : une étude de cas économétrique portant sur un groupe français coté », Revue d'économie industrielle Actionnariat 2016 154 * La méthode des cas MHRispal 2002 De Boeck Supérieur * PRogers ATDami KCRibeiro AFSousa Corporate Governance and Ownership Structure in Brazil: Causes and Consequences 2007 5 * Impact de la structure de propriété et de la gouvernance sur la structure du capital des entreprises Tunisiennes MRomdhane Recherches en Sciences de Gestion 3 2015 * OSadqi HBerbou « Les pratiques de gouvernance dans les sociétés marocaines cotées : état des lieux et comparaison internationale », Revue d'Etudes en Management et Finance d'Organisation 2020 4 * Institutional investors' typology and firm performance: The case of French firms JMSahut HOGharbi International Journal of Business 15 1 33 2010 * Gouvernance et performances financières des entreprises familiales CSalloum EBouri LSalloum TAzzi La Revue des Sciences de Gestion 3 2019 * Independent directors and family firm performance: does one size fit all? GSamara JBerbegal-Mirabent International Entrepreneurship and Management Journal 14 1 2018 * « Managerial Incentives and Firm Valuation Evidence from Switzerland MSchmid 2003 University of Basel Department of Finance Working Paper n°8 * Exploring the agency consequences of ownership dispersion among the directors of private family firms WSSchulze MHLubatkin RNDino 2003a Academy of Management Journal * « Sharing ownership via employee stock ownership JSesil DKruse JBlasi 2001. 2001/25 United Nations University * Insider Ownership Structure and Firm Performance: a productivity perspective study in Taiwan's electronics industry HJSheu CYYang Corporate Governance: An International Review 13 2 2005 * Managerial Ownership and the Performance of Firms: Evidence from the UK HShort KKeasey Journal of corporate finance 5 1 1999 * Economic theories of family firms. The Sage handbook of family business PPShukla MCarney EGedajlovic 2014 * A review of theory in family business research: The implications for corporate governance JFSiebels Zu Knyphausen-Aufseß International Journal of Management Reviews 2012 * « Shareholder activism by international investors : evidence from calpers MSmith Journal of finance 51 1996. 1996 * Corporate governance in Greece: developments and policy implications. Corporate Governance: The international journal of business in society LJSpanos 2005 * Structure de l'actionnariat et performance financière des entreprises marocaines cotées en bourse ATajer BOuberka SMRigar Revue Française d'Economie et de Gestion 2 8 2021 * « Ownership Structure and Economic Performance in the Largest European Companies SThomsen TEt Pedersen Strategic Management Journal 21 2000 * « Blockholder Ownership: Effects on Firm Value in Market and Control Based Governance Systems » SThomsen TPedersen HKEt Kvist Journal of Corporate finance 12 2006 * « La structure de propriété et la performance des entreprises dans les pays en transition : Le cas des pays nouveaux membres de l'Union Européenne TranThi QueGiang ; Uhlaner LWright MHuse M 3rd International Finance Conference Hammamet, Tunisie 2005. 2005-03. 2007 3 Private firms and corporate governance: an integrated economic and management perspective * How do family ownership, control and management affect firm value BVillalonga RAmit Journal of financial Economics 80 2 2006 * Controlling Shareholders and Corporate Value: Evidence from Thailand YWiwattanakantung Pacific-Basin Finance Journal 9 4 2001. 2001 * Higher market valuation of companies with a small board of directors DYermack Journal of financial economics 40 2 1996 * « Indice de qualité du conseil d'administration et rentabilité bancaire en France et au Cameroun », Thèse de doctorat en science de gestion RYota 2016. Décembre 206 Université Dartois, Rime