ne of the principal goals phraseological research involves the identification and description of national cultural connotations -concepts in languages. The phraseological analysis allows us to have an idea of the spiritual culture of a particular people. The comparative study of representation unique concepts in different languages gives a linguistic picture of the world. In this paper we analyze the representation of concepts "god" and "devil" in french expressions and equivalents that exist in Russian and Azerbaijani.
En Europe occidentale et en France tout particulièrement, la phraséologie constitue un domaine de recherche relativement peu étudié. Le premier linguiste qui a éffectué les recherches théoriques de la phraséologie française a été Charles Bally. Après Ch. Bally on peut citer les noms de P.Guiraud, M.Maloux, M.Rat, A. Rey et beaucoup d'autres, mais leurs travaux portent plutôt un caractère pratique. Il existe beaucoup de dictionnaires de locutions et d' expressions phraséologiques, mais il n'y a pas assez de littérature théorique concernant les problèmes de la phraséologie française. Par contre, les problèmes théoriques de la phraséologie en général et de la phraséologie fran?aise en particulier, ont été largement éclairés par des linguistes russes V.Vinogradov, V.G.Gak, Y.I.Retsker, G.G.Sokolova, Syreychikova A.A, Z.N.Levit, E.I.Zibutayte, R.L Lyando; V.V. Pototsky, K.D Prikhodko, G.E.Yankelevich etc.
Author: Professeur de français, docteur en philologie, chargée de cours à l'Université des Langues d'Azerbaidjan.
Au XX-ème siècle la phraséologie a été étudié généralement dans l'aspect déscriptive et comparative. Depuis le XXI -ème siècle la phraséologie commence à être étudié dans l'aspect cognitif. L'objet d'étude de la phraséologie cognitive est l'interaction de la langue et de la pensée dans le contexte de l'espace culturel. La phraséologie cognitive considère la langue non seulement comme un moyen de communication et de connaissance, mais comme un phénomène qui reflète la culture de la nation. Cette approche de la langue remonte à W. fon Humboldt qui a promu l'idée de «l'esprit national» qui détermine le développement de la langue.
En effet, toute la réalité autour de nous se reflète en termes de langue. Cette réflexion forme une «connotation culturelle». Les unités linguistiques avec des connotations culturelles sont un matériel très précieux pour la recherche. Le plus clairement les connotations culturelles se manifestent dans les expressions phraséologiques qui reflètent la perception du monde de différentes sociétés humaines. La perception du monde de chaque peuple se forme autour des concepts. Le concept est une notion de base de la phraséologie cognitive. Le mot «concept» provient du latin «conceptus». Le scientifique anglais William Occam a introduit le terme «nomen mentale » pour indiquer les concepts. De cette facon la théorie du conceptualisme a été appelé «nominalisme». Selon Occam, il n'y a pas de concepts universaux, mais concept est une perception individuelle de la réalité (Kurantov A.P., Styajkin N.I. Wilyam Okkam, M., 1978, p.23). La notion de «concept», d'après nous, peut être associée avec les mots suivants de W. fon Humboldt: «comme chaque langue tire sa matière des périodes de l'histoire, l'activité spirituelle visant à l'expression de la pensée s'exprime à l'aide du matériel prêt: il ne crée rien de nouveau, il retransforme ce qu'il existe» (dans le livre de Zvyaginsev V.A. L'histoire de la linguistique de XIX-XX ss., M, 1960, p. 74).
Comme dit le proverbe, «rien de nouveau sous le soleil», -les idées de La question des liens entre des mots et des concepts reste aussi l'un des problèmes théoriques importants de la linguistique cognitive. Dans le milieu linguistique il existe une opinion que le concept a toujours une expression verbale, sinon nous ne pouvons pas parler de l'existence de la notion. S. Kuzlyakin estime qu'il serait préférable de supposer que le mot est un moyen d'accès à la connaissance conceptuelle. (Kuzlyakin S.V. Le probleme de la création d'un modèle conceptual dans les recherches linguistiques. Dans la revue "Le russe et l'actualit". Saint Peterbourg, 2005, p.136). On peut dire que la langue est un outil pour ouvrir la porte qui cache la connaissance humaine.
Le concept est une base de la construction pour la phraséologie de chaque langue parce que les idiomes se forment autour des concepts. V.N.Teliya a déclaré que le but principal de la phraséologie dans tous les systèmes linguistiques c'est de représenter des signes cultureles, non seulement synchroniques incorporées dans le système de la langue actuelle, mais aussi des fragments d'histoire transmis de génération en generation. (Teliya V.N. Les connotations culturelles et nationales des phraseologismes. Dans les materiaux du congrès international des slavistes. M., 1993, p.308). Selon nous, l'un des buts principals des recherches phraséologiques consiste en identification et déscription des connotations culturelles nationales (en d'autres termes, des concepts) dans les langues. Ainsi, l'analyse phraséologique quelconque donne une certaine idée de la culture spirituelle, révèle la Les resultats d'analyse quantitative ont montré qu'il y a 92 expressions formées autour du concept "dieu" en fran?ais dont 17 expressions ont les équivalents en azerbaidjanais et 30 en ont en russe.
Le deuxième concept productif autour duquel est formé un grand nombre d'expressions phraséologiques est le concept «diable». Le mot diable est un emprunt très ancien (881) au latin chrétien diabolus "démon", lui-même pris au grec ecclésiastique diabolos de meme sens. Le mot existait déjà en grec classique comme adjectif signifiant "qui désunit, qui inspire la haine ou l'envie", substantive au sens de «calomniateur, homme medisant»; il est dérivé du verbe diaballein «jeter entre, inserer», employé ensuite péjorativement, d'où au figure «desunir, separer», «accuser, calomnier» et «tromper». Diaballein est composé de dia "à travers" et de ballein «jeter», «mettre» (A.Rey. Dictionnaire historique de la langue francase, I v., Robert, Paris, 1994). Dans le français ce mot est passé sous la forme diaule refaite en diable à la fin du X siècle, avec le sens de «démon"»; plus familier que démon, il possède un registre plus riche et varié. Dès le XI siècle ce mot commence à être employé dans les expressions et les locutions proverbiales au sens essentiellement négatif, parfois au sens neutre, aux intérjections etc. D'après leur structure grammaticale on peut classiffier ces expressions dans les groupes suivants:
II.(Karasik V.I. Introduction a |
la linguistique cognitive. 2004, p.59). |
N.F.Venzhenovich estime que «le concept -est le |
phénomène le plus important de la linguistique |
cognitive, qui s'accumule dans le niveau culturel de |
chaque langue». (Venjenovitch N.F. Le vecteur linguo- |
culturel da la phraseologie cognitive. Belgorod. Les |
materiaux du Conférence Intérnationale "Europhraz"- |
2013, p.43). |
D'après nous, les concepts peuvent être |
individuels ou communs, ils peuvent se differer dans les |
cultures différentes et en même temps ils peuvent avoir |
des traits communs. |
permet à comprendre de profondeur la communion qui d'épreuves que nous n'en pouvons supporter: «Je | comptais | plus, | dans | une | muette | mais | |||
existe entre des cultures et des langues. Assimilation pas me suis enrhumé horriblement les premiers jours de | intarissable adoration, je ne sentais plus la terre sous | ||||||||
des informations extralinguistiques à l'aide de la des gens qui cherchent à expliquer mon arrivée. Au reste, comme à brebis tondue Dieu | mes | genoux | ou | sous | mes | pieds, | et | ||
sémantique des composants culturels nationaux qui forment les phraséologismes améliore les compétences communicatives dans l'apprentissage des langues étrangères et aide à éviter les malentendus et les erreurs lors de la communication avec des locuteurs mesure le vent, je n'ai plus eu mes douleurs des que je me suis mis à tousser » (P.Merimée, Lettres à une inconnue). En azerbaidjanais:Allah da??na baxar, qar?n? ya?d?rar; l'incomprehensiblerecevoir le bon Dieu -oecuméniser, communier; -ce que femme veut, Dieu le veut-c'est-à-dire les | -denier à Dieu -avant cette expression signifiait «l'argent destinée à une bienfaisance», mais je m'abîmais en Dieu, comme l'atome flottant dans la chaleur d'un jour d'été s'élève, se noie, se perd dans l'atmosphère, et, devenu transparent comme l'éther, paraît aussi aérien que l'air lui-même et aussi actuellement elle signifie «un pourboire» ; lumineux que la lumière!» (A. De Lamartine , Les | ||||||||
natifs et fournit la reception et la compréhension, ce qui -manger le bon Dieu: c'est une expression péjorative femmes viennent ordinairement à bout de ce | -dieu tutélaire -un bon génie : «Ah! Figaro, mon ami, Confidences); | ||||||||
fait la base de la communication culturelle et et méprisante, appartenant au vocabulaire de ceux qu'elles veulent. En russe: ???? ????? ???????, | tu seras mon ange, mon libérateur, mon dieu -être beni des dieux -être gaté du destin. En russe: | ||||||||
linguistique. D'autre part, étude contrastive du qui bouffent du cire. Expression a deux ???? ????? ???; | Ce mot fait tutélaire» (Beaumarchais, le Barbier de Séville) ; ??? ????????? ? ???????; | ||||||||
fonctionnement spécifique des concepts culturels dans sens :1.communier: «Ah bah! Ils sont tous sortis. -chacun pour soi, Dieu pour tous -chaque personne | partie -maître après Dieu -deuxième, le second. ?n russe: d'un grand nombre d'expressions -faire à Dieu barbe de feurre -à l'origine, s'acquitter | ||||||||
les langues appartenant aux systèmes linguistiques Madame Couture et sa jeune personne sont allées doit être responsable pour sa vie, défendre ses | phraséologiques. ?????? ????? ????; de la dîme avec des gerbes contenant beaucoup | ||||||||
différents donne un riche matériel scientifique pour manger le bon Dieu à Saint-Etienne? » (H. de intérêts, sous la protection de Dieu, qui veille sur | connotation nationale et -pain de la parole de Dieu -l'enseignement religieux; de paille pour bien peu d'épis; puis, par extension, | ||||||||
identifier l'image de la phraséologie unique du monde. Balzac, Le père Goriot); 2.prier: «Les Lorilleux, sans tous les hommes; | culturelle des concepts analysés et donne une image -sourd à n'entendre pas Dieu tonner -sourd comme en prendre trop à son aise avec le culte et | ||||||||
Dans cet article nous allons analyser les aller manger le bon Dieu dans les églises, se -Dieu donne le boeuf, et non pas la corne -Dieu | complète à tel ou tel concept qui existe dans le système un pot, extrêmement sourd; ses ministres, traiter la religion par-dessous la | ||||||||
expressions phraseologiques formées autour des concepts de base de toutes les religions deistes: dieu et piquaient la religion» (E.Zola, l'Assommoir); -?omme le bon Dieu vous a fait -tout(e) nu(e): «Il y donne des grâces, mais il faut que nous nous aidions. Synonyme: aide-toi, le ciel t'aidera. En | phraséologique mondiale. L'utilisation combinée jambe. Feurre, dans cette locution, est susceptible des approches -beau comme un dieu -très beau. En russe: ?????? ??? ???; de plusieurs variantes: foerre, foërre, foarre, fouarre. | 39 | |||||||
diable. Pour voir comment ces concepts sont présentés en trois langues nous avons decide de choisir des expressions en fran?ais et détérminer leurs équivalents en azerbaidjanais et en russe. Notre but c'est voir comment telle ou telle connotation est présentée dans les langues comparées, quelles sont les expressions qui existent dans trois langues, lesquelles existent seulement en fran?ais. Analyse cognitive de telle ou telle expression suppose les demarches suivantes: -déterminer le sens initial de l'expression et le source évantuel; azerbaidjanais: s?nd?n h?r?k?t, m?nd?n b?r?k?t; -Dieu fait et défait le destin -tout dépend du Dieu; -Dieu nous a (tous) pétris du même limon (xi e -Dieu nous préserve d'un et caetera de notaire -siècle) -le mot "limon" provient du latin populaire *lim?nem (accusatif de *limo), du latin classique limus, « boue». Cette expression veut dire que Dieu nous a tous faits semblables, avec les mêmes passions et les mêmes faiblesses. En azerbaidjanais: ham?m?z bir x?mird?n yo?urulmu?uq. En russe: ??? ?? ?? ?????? ????? ????????; d'abord cette expression était plus longue : -étudier les changements phonétiques, lexiques et Dieu nous garde d'un et cetera notaire et grammatiques (s'il y en a); -étudier l'utilisation de l'expression dans la littérature ?????? d'un quiproquo d'apothicaire! -Dieu ne veut pas la mort du pécheur -se dit ou dans les autres sources; ???????; lorsqu'une personne est prête à oublier le mal -déterminer les synonymes et les variantes crées -Dieu me pardonne -exclamation par laquelle on qu'une autre personnne lui a fait; dans le language ; s'excuse de quelque chose qu'on a fait ou qu'on -là où Dieu veut, il pleut -ce proverbe signifie que la -définir le sens moderne et comparer avec le sens initial ; -classifier les expressions d'après leur structure grammaticale ; -analyser la structure semantique des expressions ; -déterminer les équivalents dans quelques langues (dans notre cas dans la langue azerbaidjanaise et dans la langue russe) ??? ? ?????????? ????? ?????! D'apres la structure grammaticale les expressions, se formant autour du concept dieu, peuvent être classifées de la fa?on ci-dessous: a) Les expressions nominatives -hôtel-Dieu -nom donné à l'hôpital principal de plusieurs villes; -la maison de Dieu -une église, une cathédrale. En jurèrent leurs grands dieux que le citoyen Baujard allait faire. En azerbaidjanais:Allah keçsin günah?mnan. En russe: ?? ??????? ???? ???! Cette expression exprime aussi surprise, indignation : Dieu me pardonne, il m'a pris mon argent ! -Dieu me damne ! -sorte de jurement. En azerbaidjanais: Allah l?n?t el?sin! -Dieux ! Justes dieux ! Grands dieux ! Bons dieux ! -locutions dont on se sert pour exprimer des sentiments très divers. « Quelles grâces, bons dieux, ne lui dois-je point rendre ! » (Corneille, Théodore et Héraclius) ; c) Les expressions prédicatives -Jurer (promettre) ses grands dieux -affirmer avec de grandes protestations: «Le maire et le juge de paix volonté de Dieu n'a pas de limite. En azerbaidjanais: Allah el?diyini bilir; -l'homme propose et Dieu dispose (XVs.) -l'être humain peut seulement former des desseins, il ne leur arrive que ce qui plaît à Dieu. En russe: ??????? ????????????, ??? ???????????; -il y a un Dieu pour les ivrognes (1766) -il ya une protection qui leur epargne quelque malheur; -il faut (il vaut mieux, mieux vaut) s'adresser à Dieu qu'à ses saints -Il n'y a pas d'intermédiaires entre nous et Dieu; -qui donne au pauvre (aux pauvres) prête à Dieu -citation de Victor Hugo, poète français. C'est-à-dire que Dieu récompense ceux qui font l'aumône; -à qui se leve matin, Dieu prête la main -Dieu | contrastives, linguistiques, culturelles et cognitives peut donner une image complète aux particularités nationales et culturelles de la phraséologie d'une langue. Particularités nationales et culturelles d'une langue se manifestent dans les différences de différentes cultures nationales, ainsi que dans la présence des concepts uniques propres à une culture. Les concepts uniques peuvent être identifiés par les unités linguistiques qui n'ont pas d'equivalents, ils sont un indicateur de la notion d'identité nationale dans l'esprit des gens. Élaboration de principes d'identification et de sélection des concepts est liée à la partie théorique de la linguistique. La déscription lexicographique des concepts de la culture nationale se rapporte à la partie pratique. La culture de chaque nation se compose de nombreux éléments, parmi lesquels on peut indiquer identités linguistiques, éthniques, culturelles et religieuses. Chaque composante a ses concepts de caractérisation. Dans cet article nous allons étudier les concepts religieux qui peuvent être attribuées aux culturonymes -unités linguistiques, qui fonctionnent comme des éléments de symboles de la culture mondiale. L'identification de ces unités linguistiques dans les langues appartenant aux différents systèmes linguistiques nous permet de voir plus clairement comment tel ou tel concept est representé dans les langues différentes. L' approche cognitive dans la phraséologie assure la solution de nombreux problèmes. Tout d'abord il faut parler du rôle de l'approche cognitive dans l'enseignement des langues vivantes. Grace à cette approche les élèves peuvent maîtriser non linguistiques qui ont crée l'image d'un phraséologisme nos forces ; Dieu ne nous envoie pas plus phraseologiques. La connaissance des facteurs extra-la providence proportionne nos épreuves à base pour la construction des expressions -à brebis tondue Dieu mesure le vent -particularités nationales et culturelles qui servent de ni en russe; seulement une langue étrangère, mais également des Tardivement, on rencontre la locution corrompue faire à Dieu barbe de foire; -se faire un dieu de son ventre -préférer à tout les plaisirs de la table; -se perdre en Dieu -prier tout le temps; ???????? ????; -on n'entendrait pas Dieu tonner -on dit quand il y a beaucoup de bruit; -cela va comme il plaît à Dieu ; cela va Dieu sait comme se dit d'une affaire dont la conduite est négligée. En russe: ??? ??? ?? ???? ???????. -Dieu m'est (m'en est) temoin!Variantes: Devant Dieu, sur mon Dieu -formules d'affirmation. En azerbaidjanais: Allah ?ahiddir. En russe: ??? avec les forts. Pas d'équivalents en azerbaidjanais, ?????????! d) Les expressions proverbiales -Dieu écrit droit avec des lignes courbes (proverbe portugais) -cela revient à dire que les voies du seigneur sont impénétrables, ou encore qu'il utilise des moyens pour arriver à des buts qui nous échappent totalement; -Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer (Voltaire, Epitres) -cette citation de Voltaire probablement signifie que l'homme a besoin de Dieu plus que tout à tel point que si Dieu n'existerait pas l'homme dans sa détresse cherchera à l'inventer. En russe: ???? ?? ???? ?? ????, ??? ???? ????-?? ????????; -aux audacieux Dieu prête la main (proverbe espagnole) Dieu aime et protège les courageux; -Dieu est toujours pour les gros bataillons -Dieu est | Volume XIV Issue III Version I ) ( |
par le démon pour susciter la tentation: «Moins riche -bruler la chandelle au diable -appeler le diable au | Balsac reprend la locution à propos de Satan lui--(un froid) du diable, de tous les diables (1789) - | |
que lui, mais fille unique, et assez jolie comme on secours ; flatter un pouvoir injuste pour en obtenir | même: « Attendu que ces gueux-là sont menteurs extrême, excessif, terrible. S'emploi avec des noms | |
l'est à seize ans, quand on est fraîche et parée de ce quelque chose; | comme des marchands de salade, dit Satan à son exprimant une action ou un phénomène capable | |
qu'on appelle en France la beauté du diable» (G. -mener un train de diable -faire beaucoup de bruit; | ministre, charge quelque damné de répondre à leur d'intensité, plus rarement avec un nom concret. | |
Sand, -moucher la chandelle comme le diable moucha sa Consuello). Equivalent en russe : | plaidoyers?Astaroth tire de son gousset un filet en L'expression a une valeur plaisante, comme la | |
??????????? ???????; mère locution qui vient, dit-on, de ce qu'un scélérat | épervier?Il comptait y pêcher quelque grand précédente et suggère que la chose qualifiée a un | |
-c'est la poupée du diable -femme mal habillée, nommé le diable, ayant demandé à voir sa mère | homme, pour en faire l'avocat du Diable » (Balsac, la caractère comiquement excessif, résultant de | |
sale; avant d'être exécuté, lui emporta, en l'embrassant, le | Comédie du diable). En russe: ??????? ???????; quelque action surnaturelle: « Le soir, il entra à la | |
-c'est le diable à confesser -se dit d'un aveu difficile nez avec les dents, lui reprochant la mauvaise à obtenir, d'une chose presque impossible; éducation qu'il avait reçue d'elle, ou plutôt de ce -c'est le diable et son train -une suite de difficultés, que le diable, sous prétexte de moucher sa mère, d'ennuis. L'expression a vielli avec les emplois lui fait quelque mauvais tour; généraux de train « suite (d'objets ou de personnes) », et notamment « suite de serviteurs ». Le train du diable, ici, est le cortège qui le suit, mais -dire le diable de qn. -en dire beaucoup de mal; -être battu du diable -être sans repos : «Beaucoup d'esprit et de grâce dans l'esprit, mais sans cesse l'expression est renforcée par le sens de « bruit, battu du diable par son ambition, ses | boîte, et, comme, cette nuit-là, il fit un froid du -affaire du diable -une affaire très difficile à diable, il en sortit avec une angine couenneuse qui resoudre. Cette expression a une expression nécessita son transport d'urgence à l'hôpital synonimique: le diable et ses cornes. En militaire ». (G.Courteline, Les Gaîtés de l'escadron); azerbaidjanais: ?eytan ?m?li ; -potin, raffut du diable -grand bruit fait par des personnes qui parlent fort, crient, se disputent : « Tout cela avait commencé par faire un raffut du diable, l'agitation des conversations, des | Year 2014 |
tapage », que l'on trouve encore, justement dans vues » (Mémoires complets et authentiques du duc | protestations. Les agents étaient venus plusieurs fois | |
l'expression un train d'enfer : « Ah ! fit l'autre de Saint-Simon); | engueuler leurs pensionnaires» ( L.Aragon, Beaux | 41 |
a) avocat du diable -cette expression a deux sens i. celui qui défend une cause généralement considérée comme mauvaise : "Tout le haut clérgé était la, les cardinaux en robes rouges, l'avocats du diable en velours noir?" (A.Dodet, Lettres de mon Moulin); 2.celui qui prend le contrepied d'une accusation, d'une critique habituelle. Cette expression est empruntée au droit ecclésiastique. C'est le nom familier du Prommoteur de la foi chargé de contester la sainteté, d'opposer des objections à une canonisation. C'est donc celui qui désappointé, c'est rien qu'un grand dieu des routes. Je pensais que c'était au moins quelque gars qui arrête le sang ou bien qui conjure les tourtes. Le diable et son train? » (G.Guevremont, Le Survenant); -diable coiffé -une femme méchante, une chipie, une mégère. Equivalent en russe: ?????? ? ????; -diable déchaîné -un homme qui agit (se deplace) comme un fou. Equivalent en russe: ??? ?????? ? ???? ????????; -diable dans un bénitier (1791) -un homme qui n'est -faire le diable contre qn.-lui faire le plus de mal qu'on peut; -faire des mines de cinq cents diables -faire un mauvais accueil: «Mais cette fois, après Lutzen et Bautzen au lieu de se radoucir, les gens vous faisaient des mines de cinq cents diables; on ne pouvait rien en obtenir que par la force, enfin on se serait cru en Espagne ou en Vendée» (Erckmann-Chatrian, l'Invasion); -faire la part du diable -ne pas juger avec trop de rigueur les actions, la conduite d'une personne, et pas bien dans sa peau. Fait allusion à l'agitation du tenir compte de la faiblesse humaine; demon mis en contact avec les symboles divins. -se faire un sang du diable -s'énérver: «Le désordonné. Expression adverbiale qui tend à viellir. -à la diable (1735) -sans soin, d'une manière Equivalent en russe : ??? ?????? ? ?????????; lendemain Raoul arriva à l'heure du diner. Ma vielle -les diables bleus -de l'anglais "the blue devils" -le cafard, la trisstesse; -un grand diable -un homme de grande taille, un connotation sympatique; -un méchant diable -un homme méchant; -messe du diable -un interrogatoire; -un pauvre diable (1611) -un pauvre homme, un malchanceux; -à porter le diable en terre -être triste et désolé. Cette expression un peu désuète suppose ironiquement que le diable est un proche parent ou du moins une connaissance chère, dont on regrette amèrement la mort: «La musique est pleine de caractère, mais triste à porter le diable en terre, comme toutes les musiques de montagnards » (P.Mérimée); logeuse avait préparé un poulet, elle s'était fait beaucoup de mauvais sang pour nous, et maintenant voulait fêter notre retour» (E.Triolet, escogriffe. Cette expression s'utilise avec une Personne ne m'aime); | Vierge, à Nîmes, et détruit par les protestants. Tous quart.); -pont du diable, passage du diable -ce sont les noms de quelques localités de difficile accès; Ce semantisme correspond à l'image de la possesion, par laquelle on attribue à une puissance exterieure à l'homme la ces explications, forgées pour expliquer cette cause d'une activité irrepressible et jugée excessive expression par l'éloignement très relatif de l'abbaye ou du château, ne peuvent s'appliquer qu'à l'expression ancienne : faire le diable de Vauvert, variante de faire le diable à quatre. Même si une légende des diables de Vauvert a suscité cette expression, elle a dû être sélectionnée pour renforcer faire le diable a cause des sens figures de vert, notamment « emporté ». Le passage à la valeur de « grande distance », au XIX s. suppose l'emprunt de l'expression : diable vauvert détachée de son contexte et choisie pour son signifiant (au diable+ à vauvert, qui évoque a vau l'eau, a vau de route, et surtout à vau de vent, courant jusqu'au XIX s.) (A.Rey,S.Chantreau.p.310). L'expression est devenue dans l'usage courant : au diable vert; -bastringue de tous les diables -boucan, tapage; desordre bruyant. Le mot «bastringue» signifiait auparavant «une machine utilisée dans l'industrie beaucoup de bruit; très malin; -il avalerait (mangerait) le diable et ses cornes -il est des toiles imprimées», qui probablement faisait ou peu naturelle. La métaphore de l'homme possédé et « agi » menace toute explication des troubles du comportement. Ici, le diable est le moteur du corps : «Ce jour-là la mer avait le diable bouillante » (P.Mérimée). Synonimes: se sentir le diable dans le ventre -déployer une activité intense, se laisser aller à ses passions, ne pas être maître de ses passions; le diable le berce -se dit d'un homme inquiet et agité, et aussi d'un homme qu'une passion captive en une sorte d'extase. Equivalent en russe: ??? ????? ?????? ????????; -avoir le diable à ses trousses -courir à toute vitesse. Souvent on dit : courir comme si on avait diable à ses trousses . Expression synonymique : aller (comme) le diable. Equivalent en russe: ??? ????? ????? ???????; au corps, et la grotte avait l'air d'une chaudière | Volume XIV Issue III Version I ) ( Global Journal of Human Social Science |
Diable comporte ici la même valeur que lorsqu'il se | -un bon diable -un bon homme, un brave homme. | |
dit des enfants turbulents. «Formant le rideau de | Cette expression n'est pas fréquente en français | |
fond du quartier de cavalerie, les écuries | moderne; | |
s'accotaient l'une à l'autre, constructions banales et | -beauté du diable -beauté que confère la jeunesse, | |
fragiles, bâties à la diable, de sable et de crachat | la fraîcheur, à qui n'a pas d'autres agréments. | |
(G.Courteline, Les Gaités de l'escadron); | L'expression évoque le charme irresistible confère |
diable si je ne trouve pas dans ce village un bistrot » (J.Romains, Les Hommes de bonne volonté, t.V); -le diable ne le lui ferait pas faire, ne l'en ferait pas démordre, -se dit d'un homme entêté, obstinément attaché à ses sentiments; -ce n'est pas le diable -ce n'est pas la peine: «Et bien! Quoi, Fauchery, ce n'est pas le diable! Répétait Nana, tâtant le terrain, voulant savoir ou en étaient les choses entre le mari et l'amant » (E.Zola); -ne pas valoir le diable -être sans valeur ; -faire le diable à quatre -faire beaucoup de Nous avons enregistré 121 expressions phraseologiques qui refletent le concept « diable» en fran?ais, dont 18 ont des équivalents phraséologiques en russe et 2 en azerbaidjanais.
La recherché effectuée nous a montré que les concepts "dieu" et "diable" sont bien présents dans la langue fran?aise, mais ils ont ses particularités nationales puisqu'ils n'ont pas autant d'equivalents en russe et en azerbaidjanais. Parmi 92 expressions formées autour du concept "dieu" seulement 30 ont les équivalents en russe et 17 en ont en azerbaidjanais. Parmi 121 expressions refletant le concept "diable" seulement 20 expressions ont les equivalents en russe et 4 en azerbaidjanais.